COMMUNAUTE & IDENTITE

L'Union d'un peuple et ses éléments représentatifs sont des éléments clés à sa réussite, son émancipation.

Les drapeaux MGGH, sont ceux brandis par le plus grand nombre, lors des manifestations sociales, sur chaque territoire Martinique, Guadeloupe, Guyane, Haïti. Les drapeaux adoptés par la majorité du Peuple, les plus jeunes sont les suivants :

           
DRAPEAU DE LA MARTINIQUE    
 
   
     
 

Création 1968
Drapeau nationaliste martiniquais rouge, vert et noir

           
  Histoire

Le drapeau rouge, vert et noir est un drapeau revendiqué par différents groupes et partis indépendantistes et nationalistes martiniquais.

Il est dit que ces couleurs seraient apparues dès 1665 lors de révoltes d’esclaves menées par « Francis Fabulé » un Noir marron qui aurait combattu avec les Caraïbes contre les colons français. Elles auraient été reprises en 1801 lors d’une révolte d’esclaves au Carbet par « Jean Kina », et en 1870, lors de la Grande insurrection du Sud durant laquelle les insurgés auraient arboré des foulards ou des bandeaux rouge, vert et noir en signe de ralliement.

Si ces couleurs ont été reprises dans les années 60 par l’Organisation de la Jeunesse Anticolonialiste de la Martinique (OJAM), elles l'ont été sous la forme de trois bandes verticales, comme le drapeau français, que les jeunes militants placardaient sur les murs de Fort-de-France en contestation à la départementalisation.

Ce serait le Mouvement national de libération de la Martinique qui, en 1968, aurait élaboré le dessin actuel constitué d'un triangle et de deux quadrilatères. Selon Alex Ferdinand, le rouge représente le socialisme, le noir, le combat pour la cause noire et le vert celui pour la paysannerie. Ces couleurs reprennent aussi celles de l'Universal Negro Improvement Association and African Communities League (UNIA) du leader emblématique Marcus Garvey. Ce drapeau est devenu l’emblème de la revendication autonomiste et indépendantiste martiniquaise et réapparaît aujourd’hui lors de manifestations politiques et syndicales, sans pour autant faire l'unanimité dans le mouvement nationaliste. Les couleurs auraient finalement été reprises par les membres de l'Organisation de la jeunesse anticolonialiste de la Martinique, mais dans le manifeste de l'OJAM qui détaillait les revendications de l'organisation, ces trois couleurs apparaissaient sous la forme de trois bandes verticales.

Alors que Gesner Mancé explique que le drapeau fut créé par Victor (dit Totor) Lessort en 1963 lors de son séjour en prison en attendant le procès de l’OJAM, le Mouvement des démocrates et écologistes pour une Martinique souveraine (Modemas) explique que c'est le Mouvement national de libération de la Martinique qui a mis au point le dessin actuel avec le triangle et les deux quadrilatères en 1968.

Cependant, Guy Cabort-Masson explique que c'est lui, avec Alex Ferdinand, qui aurait dessiné le drapeau définitif en 1968 à Paris, avant qu'il n'apparaisse, à partir de 1971, en Martinique.

Le Rouge-Vert-Noir, est l'emblème des indépendantistes et de ceux qui revendiquent la filiation Africaine du peuple Martiniquais et des défenseurs locaux de l'environnement. «Il a réussi à occuper l'espace public grâce à des actions menées par des associations ou des artistes», notamment pour dénoncer l'empoisonnement au chlordécone, explique Olivier Pulvar.

 
           
    Source : Wikipédia      
           
           

 

           
DRAPEAU DE LA GUADELOUPE    
 
   
     
 

Création 1977
Les indépendantistes de l'Union populaire pour la libération de la Guadeloupe arborent ce drapeau.

 
           
  Histoire

Les membres de l'Union populaire pour la libération de la Guadeloupe (mouvement indépendantiste guadeloupéen) arborent pour leur part un drapeau semblable au drapeau du Suriname (seule la position de l'étoile diffère), non sans avoir soulevé des polémiques au Suriname. Le milieu culturel des Guadeloupéens afro-descendants s'identifie à celui-ci, étant considéré comme un symbole d'union et de force des groupes syndicalistes comme l'UGTG et le LKP qui l'utilisent régulièrement lors de manifestations.

Inspiré par l’apparition du mouvement rastafarien et de Bob Marley, ce serait le poète et militant Sonny Rupaire qui aurait trouvé les couleurs rouge, jaune et vert pour le drapeau guadeloupéen. Le rouge, le jaune et le vert font allusion aux couleurs des drapeaux de certains pays d’Afrique, continent dont est issue la majorité ethnique de la Guadeloupe. Il rend aussi hommage au drapeau de l'Éthiopie, le seul pays d’Afrique à n’avoir jamais été colonisé.

Les membres de l'Union populaire pour la libération de la Guadeloupe (mouvement indépendantiste guadeloupéen) arborent pour leur part un drapeau semblable au drapeau du Suriname (seule la position de l'étoile diffère), non sans avoir soulevé des polémiques au Suriname. Le milieu culturel des Guadeloupéens afro-descendants s'identifie à celui-ci, étant considéré comme un symbole d'union et de force des groupes syndicalistes comme l'UGTG et le LKP qui l'utilisent régulièrement lors de manifestations.

Inspiré par l’apparition du mouvement rastafarien et de Bob Marley, ce serait le poète et militant Sonny Rupaire qui aurait trouvé les couleurs rouge, jaune et vert pour le drapeau guadeloupéen. Le rouge, le jaune et le vert font allusion aux couleurs des drapeaux de certains pays d’Afrique, continent dont est issue la majorité ethnique de la Guadeloupe. Il rend aussi hommage au drapeau de l'Éthiopie, le seul pays d’Afrique à n’avoir jamais été colonisé.

 
           
    Source : Wikipédia      
           
           

 

           
DRAPEAU DE LA GUYANE    
 
   
     
 
Création 1967
Proportions 2:3
Adoption de 2010 à 2015 par le conseil général de la Guyane
Éléments Deux triangles, l'un vert et l'autre couleur or, frappé en son centre d'un pentacle rouge.
 
           
  Histoire

Le drapeau le plus fréquemment utilisé pour représenter la Guyane[ est composé de deux triangles : le vert qui représente la forêt et le jaune qui représente les richesses du territoire. L'étoile rouge représente le socialisme ou le sang. Ce drapeau avait été officiellement adopté par le conseil général de la Guyane, aujourd'hui fusionné au sein d'une collectivité unique.


Ce drapeau a été créé à Paris dans les années 1960 par des étudiants guyanais proches des cercles indépendantistes africains. Il est adopté en septembre 1967 lors d'un congrès par l'Union des travailleurs guyanais, sous l'égide de Turenne Radamonthe1.

Le 22 janvier 2010, le conseil général de la Guyane adopte finalement le drapeau sous l'impulsion d'Alain Tien-Liong, président indépendantiste du conseil général. Cette adoption a lieu peu après la victoire du « non » au référendum sur l'autonomie de la Guyane et pour lequel le conseil général s'était beaucoup investi pour la victoire du « oui ».

En 2016, au moment de la fusion des conseils général et régional, la nouvelle collectivité n'a pas repris ce drapeau. Il est toutefois largement utilisé par les manifestants participant au mouvement social de 2017. À la suite du mouvement, la nouvelle collectivité de Guyane et plusieurs institutions et municipalités arborent ce drapeau.

À l'occasion du congrès des élus de Guyane du 27 novembre 2018, le représentant des peuples autochtones, puis le député Lénaïck Adam, contestent la légitimité de ce drapeau. Selon Lénaïck Adam, « il est légitime de porter un drapeau au congrès des élus, toutefois, il aurait fallu que ce drapeau eut été accepté par l'ensemble des composantes de la société guyanaise. Et ce en n'utilisant pas des stratégies de légitimation très marxistes-léninistes. Ce drapeau est inabouti dans la mesure où, au moment où il a été conçu, les Amérindiens et les Bushinengués étaient classés au rang de sauvages, de primitifs et que l'identité guyanaise ne se résumait qu'aux Créoles ».

 
           
    Source : Wikipédia      
           
   

Illustration Arnaud Saint-Maxent _

           

 

           
DRAPEAU D'HAÏTI    
 
   
     
 
Proportions 9:15
Adoption 7 février 1986
Éléments Drapeau bicolore bleu-rouge avec un rectangle central blanc surmonté des armes de la République.
 
           
  Histoire

Le drapeau d'Haïti fut créé en 1803, adopté dès 1820 et officialisé en 1843. La Constitution d'Haïti de 1987 confirme dans le texte l'identité historique du drapeau haïtien, qui est reconnu comme l'emblème de la République.

Le drapeau d'Haïti est rouge et bleu, organisé en deux bandes horizontales de longueur égale.

Ce drapeau est inspiré du drapeau français tricolore, adopté par la Révolution française, dont la partie blanche, considérée comme le symbole de la race blanche et non pas de la royauté, a été déchirée. Le 18 mai 1803, lors du congrès de l'Arcahaie, regroupant l'ensemble des chefs de la Révolution haïtienne, Jean-Jacques Dessalines arracha du drapeau tricolore français la partie centrale de couleur blanche. Catherine Flon prit les deux morceaux restants, le bleu et le rouge, et les cousit ensemble pour symboliser l'union des noirs et des mulâtres et créer le drapeau d'Haïti de la République d'Haïti.

Sous la dictature des Duvalier, de 1964 à 1986, il a été remplacé par un drapeau rouge et noir.

Dix jours après le renversement de Jean-Claude Duvalier, le 17 février 1986, le drapeau national historique a été réhabilité officiellement et confirmé par la constitution de 1987 plébiscitée lors du référendum du 29 mars 1987.

Les armes de la République sont : Le palmiste surmonté du bonnet de la liberté et, ombrageant de ses palmes, un trophée d'armes avec comme légende : « L'Union fait la Force ».

Depuis 1938, la chanson patriotique Fière Haïti, connue aussi sous le nom de « Hymne à la jeunesse », écrite en 1937 par Édouard Antonin Tardieu, à la suite d'un concours du Ministère de l'Éducation, et dont la musique a été composée par Desaix Baptiste, est chantée tous les 18 mai, lors de la fête du drapeau. Elle est également chantée lors de la levée des drapeaux, notamment dans les écoles.

 
           
    Source : Wikipédia      
           

 

 

Reportages temoignages

Le Génocide par substitution (Mawon Woman) : https://www.youtube.com/watch?v=tqAFltzSOUs

Martinique drôle de France (RAK le média) - Violences, Répression et Médias Coloniaux (Mawon Tv)

Les derniers maîtres de la Martinique : https://www.youtube.com/watch?v=4N0OS2f4xVg

Décolonisons l'écologie - Reportage au cœur des luttes décoloniales & écologistes : https://youtu.be/v9wBM4y-0l8?feature=shared

 

L'IDENTITE ET SES REPRESENTATIONS

" Origine de la langue dite créole" (Djolo Divialle) : https://youtu.be/_ccFPVBa-8Q

" La réputation du cheveu crépu " (GrandeurNoire) : https://youtu.be/RsPozfgQm1k?t=392

" Colorisme et privilège des peaux claires" : https://www.youtube.com/watch?v=6l9rVGS0VFE

 

MUSIQUES ET IDENTITE

" BELE, tambour vivant " extrait (Barbara Jean-Elie) : https://youtu.be/XrbAyGRzp3c

" GWOKA, l’âme de la Guadeloupe " extrait (Zaradoc films) : https://youtu.be/f82qioGwUL4

" DANMYE, art martial " extrait (Leedstime) : https://youtu.be/vX05FwGLkj4?t=86

EN GUYANE :

Le Kaséko est souvent présenté comme le rythme musical le plus typiquement guyanais. Les nombreuses facettes de ce territoire multiculturel se reflètent dans la richesse de son répertoire musical, et il est délicat de choisir un seul type de musique !

LES MUSIQUES TRADITIONNELLES
Les musicologues distinguent 7 rythmes fondamentaux en Guyane :
Le grajé, danse de salon jouée avec des tambours sur cadres
Le kamougué (kanmougwé),
un rythme Bantu Le lérol ;
Le débot (Débòt ou Débò)
Le grajé vals (grajévals)
Le béliya (bélya)

Ces rythmes d’influence africaine accompagnent des danses qui se divisent en deux genres : les danses d’abati – qui évoquent le travail et l’esclavage – et les danses de salons, réservées aux grandes occasions.

 

VIDEOS

 

 

 

PARMIS NOS PRINCIPAUX HEROS COMBATTANTS

En Martinique André ALIKER ( Journaliste Communiste )

En Guadeloupe Louis DELGRES ( Militaire Libre )

En Guyane Jean GALMOT ( Aventurier Idéaliste )

En Haïti Jean-Jacques DESSALINE ( Libérateur )

 

a savoir

L'état d'urgence de la Guyane (GrandeurNoire): https://www.youtube.com/watch?v=vR65Es89BwU

Black Panthers 1968 (Agnes Varda) : https://www.facebook.com/casadaresistencia/videos/1036844176426616/

Si les "méchants"  Caraïbes n’avaient pas éliminé les "gentils " Arawaks  ? (Oliwon lakarayib) : https://youtu.be/mGhijZxmvb8

La vérité sur Haïti (GrandeurNoire) : https://www.youtube.com/watch?v=QWfi6OMczs8

 

DOCUMENTATION

Dossier sur l'économie guyanaise (article Médiapart)

La dette de l'indépendance d'Haïti (article Ayibopost)

 

PLUS

Visites, Patrimoines cultes, Identitaires et Communautaires (format pdf)

 

LIENS INTERESSANTS

Frisechlordécone.com : Le chlordécone en dates de la découverte à la crise

Anchoukaj.org : Nomination des familles de Martinique et de Guadeloupe, après l'abolition de l'esclavage

Caribexpat.com : Plateforme n°1 que les antillais et guyanais utilisent pour partir ou (re) venir chez eux.

 

musique

Musique " Valérie Louri - do non mèsi " :

 

REMERCIEMENTS

A nos fidèles représentants d'aujourd'hui, dans la lutte pour l'émancipation de nos peuples et tous ceux qui les accompagnent.

 

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